• Election présidentielle Française : La vraie leçon du premier tour.


    L'élection du premier tour de la présidentielle française révèle un profond rejet des français  à l'égard des immigrés et des français d'origine étrangère. Toute la thématique de la campagne s'est faite sur des notions telles que l'immigration, l'identité nationale laissant de côté les problèmes économiques et sociaux.
     
    Que 31% des Français ait voté pour le candidat sortant alors que le bilan de la droite est plutôt négatif sur le plan  économique, social et même sécuritaire est très étonnant ! On voit donc que la thématique sociale n'a pas été primordiale et que l'immigration, l'insécurité et l'identité nationale française ont été au cœur de ce premier tour.
     
    En votant Sarkozy au premier tour sur ces thématiques racistes, les électeurs xénophobes de France souhaitent donner les moyens à Sarkozy d'appliquer  par procuration la politique préconisée par Jean- Marie Lepen. Bref en votant Sarkozy, on a rendu respectable les idées de Lepen.
     
    Le seuil de tolérance à l'égard des immigrés.
     
    Les Français dit de 'souche' semblent exaspérer par l'immigration et les violences dans les banlieues que l'on impute aux jeunes 'Arabes' et 'Noirs'. De ce fait ils estiment que la répression est la seule réponse. Nicolas Sarkozy incarne assez bien cette répression d'où le score qu'il obtient malgré ses propos sur le 'Karcher' et la 'Racaille'.
     
    Nicolas Sarkozy dit donc tout haut ce que les Français de 'souche'  pensent tout bas. Ils en ont  marre de ces jeunes français issus de l'immigration qui ne respectent pas les règles, de ces musulmans 'présumés terroristes' d'avance, qui voilent leurs femmes, de ces noirs 'polygames' et 'exciseurs' que ne respectent pas l'identité nationale française.
     
    La campagne présidentielle de 2007 se sera donc faite contre un certain type de population même si certains noirs (Basile Boli et Doc Gynéco) et arabes (Rachida Dati) ont joué les 'nègres' de service, servant d'alibi à Nicolas Sarkozy. 'Vous voyez dans mon camp, il y'a également des noirs et des arabes. Donc je ne divise pas les Français mais je les rassemble' !
     
    Si Nicolas Sarkozy devait gagner dans deux semaines, ce sera d'abord sur les notions clés de l'immigration, l'insécurité et l'identité nationale. Ségolène Royal ne pourra pas attirer les électeurs du Front national  et de François Bayrou avec son discours de régularisation des 'sans papiers' cher à la gauche de la gauche. Les Français dans leur grande majorité ne veulent plus de régularisation massive estimant qu'il faut arrêter cette politique.
     
    De la même façon, le discours de Ségolène Royal sur la régularisation des parents ayant des enfants scolarisés ne passent pas dans l'opinion. Que faire donc?
    Pour contrer Sarkozy, elle doit être plus dure sur  la politique d'immigration.  Le pourra t-elle? Doit-elle garder ses valeurs où aller dans le sens de l'opinion générale de la population qui rejette cette France métissée qui à force d'incorporer d'autres populations risque de perdre son identité nationale?
     
    Le mépris des éléphants socialistes.

    Ils ont été déloyal avec la candidate socialiste, souhaitant sa défaite, espérant une montée de Bayrou plus propice à leur proposer des postes. Le score de Bayrou est dû à des gens comme Rocard, Strauss Khan, Kouchner qui ont désorienté l'électorat socialiste. Ils ont souhaité de tout leur cœur l'élimination de Ségolène Royal au premier tour mais ils ne l'ont pas obtenu. Et ils souhaitent encore aujourd'hui sa défaite au second tour. Les éléphants du Parti socialiste auront fait preuve tout au long de ces élections d'une 'indignité' sans pareil et seront en grande partie responsable d'un éventuel échec de Ségolène le 06 mai prochain
     
    Conclusion

    Même si Ségolène Royal, a le meilleur projet  économique et social, elle ne pourra pas gagner cette élection sur ces thématiques. Les Français sont de moins en moins préoccupés par l'économique et le social et préfèrent qu'on leur parle d'identité nationale, d'insécurité, de 'Karcher', de 'racaille', de 'Bite de noirs' etc.
     
    Nous sommes maintenant à l'heure de la xénophobie triomphante. Les étrangers, et les Français d'origine maghrébine ou africaine devront s'attendre dans les cinq ans  à subir la foudre de la majorité. Au nom du peuple français 'la 'Karchérisation’ est en marche' et les 'racailles' n'ont qu'à bien se tenir.
     
    Kovalin Tchibinda
    Mail: ktchib@club.fr
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    "L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).

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  • Nous avons beau cherché de tous les côtés une quelconque voie de sortie, le constat est cruel : nulle part, il n'existe la moindre issue de secours. Nous sommes dans la nasse. Pris comme des poissons. Sauf miracle, nous y serons encore dans les quarante ou cinquante ans à venir, condamnés à une mort lente, mais inéluctable.

    Je ne joue pas les oiseaux de mauvais augures pour me faire plaisir. Une simple lecture des rares données statistiques disponibles sur notre pays aboutit à cette conclusion terrifiante. Nous ne foutons rien. Le pire, c'est que les hommes au pouvoir et ceux qui aspirent à prendre leur place n'en ont nullement conscience. D'une année sur l'autre, Sassou annonce invariablement que tout n'est pas parfait, mais que tout ira nettement mieux l'année prochaine. C'est un refrain qu'il nous entonne depuis 23 ans, et nous n'avons pas fini de l'entendre. Quant à l'opposition, lorsqu'elle n'est pas trop épuisée par les efforts dépensés à réclamer sa CEI, elle lève timidement le doigt pour demander à Sassou la permission de critiquer respectueusement son régime corrompu. Tous, en choeur, promettent l'Etat de droit, la démocratie, l'assainissement des finances publiques, la lutte contre la corruption, le bonheur, le blablabla, c'est-à-dire du vent. Leurs fameux projets de société nous montrent que ce beau monde est complètement à la masse, loin des préoccupations quotidiennes des Cons-golais.

    Le maître mot qui gouverne notre pays est imprévoyance. Elle est partout, l'imprévoyance. Les classes surchargées, les routes défoncées, les hôpitaux mouroirs, les wagons à bestiaux du Cfco, les poubelles flottantes sur le fleuve Congo, les foulas foulas bondés, l'insalubrité dans nos villes, l'urbanisation anarchique, le chômage de masse, la ruine des services publics et la faillite des sociétés d'Etat, les récurrentes coupures d'eau et d'électricité ne s'expliquent pas autrement que par l'imprévoyance de ces dirigeants que nous n'avons pas choisis. Notre descente aux enfers résulte de l'incapacité et du refus de cette élite corrompue à anticiper les réponses aux besoins futurs de la population.

    Le barrage hydroélectrique et l'usine de traitement des eaux du Djoué, pour ne prendre que ces deux exemples-là, ont été construits par les colons en 1954 pour une ville de moins de 100 000 habitants. Cinquante ans plus tard, la population brazzavilloise a été multipliée par sept, voire par huit, mais les capacités de production énergétique et de l'eau à Brazza n'ont pas suivi l'explosion démographique pourtant prévisible. Et pour cause, nos gouvernants n'ont jamais pensé que les nouveaux habitants auraient un jour besoin de boire de l'eau de robinet et de s'éclairer avec une ampoule électrique. Inutile d'évoquer les conséquences économiques d'une telle imprévoyance, ils n'y ont jamais pensé. Le drame, c'est qu'ils n'y pensent toujours pas (1). Je n'ose pas imaginer et écrire que si les colons n'avaient pas existé, ce pays n'aurait pas encore connu, en 2007, l'adduction d'eau potable, la production et la distribution du courant électrique. Une honte.

    C'est qui, ce con qui a dit que gouverner, c'est prévoir ? Il n'est sûrement pas Con-golais. Quand, à l'imprévoyance, viennent s'ajouter l'incompétence, le jemenfoutisme, la corruption, le népotisme institutionnalisé et l'impunité, ça donne l'Etat-Pct version Ngouabi et Sassou-l'homme des masses, l'Etat-Upads de Lissouba et enfin l'Etat-Pct version Sassou-nouvelle espérance. En un mot, la déliquescence et la privatisation de l'Etat.

    Les plus optimistes d'entre nous croient naïvement qu'il suffira de virer le chef des cobras et son clan du pouvoir pour que ce pays retombe sur ses pieds. C'est sûrement un préalable, mais ça ne suffira pas. On ne se débarrasse pas aussi facilement que cela des mauvaises habitudes accumulées pendant quarante-six ans, et qui ont contaminé tous les échelons de l'administration par simple décret. Il faudra que tous les citoyens de ce pays se battent courageusement contre l'aristocratie militaire et civile corrompue des Sassou et des Nguesso au pouvoir, en reprenant à leur compte les combats tels que ceux menés par la Fédération congolaise de la diaspora contre l'impunité des crimes de guerre, et de la Coalition publiez ce que vous payez contre la corruption et le détournement des fonds publics pour contraindre nos gouvernants à rendre des comptes.

    Et puis, il y a ce boulet de la dette que les Sassou I, II, III, IX, V... XII, XIII et Lissouba nous auront généreusement légué en héritage. Il limite considérablement, pour de très longues années encore, les marges de manoeuvre de n'importe quel gouvernement, aussi compétent soit-il. Je parle d'un gouvernement hypothétique animé d'une volonté inébranlable de responsabiliser les Cons-golais et de moderniser enfin ce pays, pas du gouvernement de Mvouba et de tous ceux qui l'ont précédé, dont l'unique préoccupation se résume à l'enrichissement personnel.

    A priori, nous sommes vraiment mal barrés pour nous en sortir, compte tenu de notre niveau d'endettement, qui ne nous permettra pas de réaliser des investissements nécessaires au développement du pays, mais aussi et surtout de l'incapacité notoire de Sassou à diriger une nation et un Etat. Les exemples récents de la Russie et de l'Algérie, qui ont remboursé totalement ou partiellement leur dette en profitant de l'envolée du cours du baril du pétrole, montrent a contrario qu'il demeure toujours un espoir de sortir de la nasse. Encore faut-il en avoir et l'envie et la détermination. Au Congo, c'est malheureusement l'inverse qui prévaut. Si, comme l'affirme Sassou, « l'électricité ne tombe pas du ciel », l'argent, lui, vient de là-haut. Alors, le général Sassou et son clan attendent, les bras croisés, la pluie de pétro-dollars. Plus il en pleut, plus ils souscrivent de nouveaux emprunts. Les Cons-golais, une fois de plus, se serrent la ceinture pour rembourser de l'argent dont ils n'ont jamais vu et dont ils ne verront jamais la couleur.

    Combien de temps allons-nous encore subir la brutalité, le vol, le népotisme et l'incompétence de ce régime ? Des siècles, si nous ne bougeons pas. Sassou l'avoue sans détour avec cette subtilité qui le caractérise : « A la limite, déclare-t-il, seuls les Congolais pourraient nous en faire la remarque (sur ses goûts de luxe et la corruption de son régime), mais ils ne le font pas. » Une fois n'est pas coutume, il faut lui reconnaître cette franchise. Notre passivité et notre résignation sont un encouragement à la kleptomanie du dictateur con-golais et de son clan. Au moins, c'est clairement dit. Chaque jour que Sassou passe à la tête de notre pays, c'est dix ans de retour en arrière pour le Congo.

    (1) Il paraît que la centrale thermique de Sassou résoudra bientôt tous les problèmes de l'électricité à Brazzaville. Ce bricolage répondra peut-être, dans l'urgence, aux besoins du moment, mais qu'en sera-t-il dans 15 ans ?

    Musi Kanda 

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  • HOMMAGE AU CARDINAL EMILE BIAYENDA
    30ème Anniversaire de son assassinat par Sassou Nguesso

    La date de l’assassinat du Cardinal Emile Biayenda a marqué le temps des hommes. Les hommes de la mémoire et du souvenir. Ceux de la civilisation de l’histoire. Et le 22 mars de chaque année est devenu « une tradition sacrée » où l’on commémore sur toute l’étendue de sa géographie vitale et dans la conscience des peuples épris de paix, le triste événement qui avait endeuillé l’Eglise.

    Derrière le monument-phare de Monseigneur Augouard, dans la cathédrale du Sacré-Cœur de Brazzaville, berceau de l’épiscopat congolais, le Cardinal Emile Biayenda, 30 ans après sa mort, est étendu à côté de Monseigneur Théophile Bemba : « son aîné d’âge ! », dans l’attente de leur résurrection d’entre les morts.

    Ordonné prêtre, le dimanche 26 octobre 1958, un mois avant le cardinal Francis Arinze, celui-ci le retrouva souvent au synode des évêques, à Rome, dans le collège des africains.

    Assidu à la prière mariale, de l’angélus, des matines et du chapelet vespéral, il en fit une dévotion qui incarnait sa personnalité entièrement mise à la disposition de la providence divine. Car ce mouvement de la Légion de Marie qu’il institua de 1960 à 1965 lui valut la persécution contre la montée des idées communistes qui piétinait la foi et humiliait l’homme. Il partagea ces douloureux moments d’infortune et de torture avec l’abbé Louis Badila (son confrère) et le père Robyr de la congrégation des spiritains. Sa chair venait d’être traversée pour la première fois par les meurtrissures des ennemis de la propagation du culte de la Vierge Marie.

    Durant les années dures de sa vie où l’idéologie communiste faisait sa loi, il bénéficia – après son élargissement- d’une mesure d’instruction par ses supérieurs pour aller compléter sa formation à l’Université catholique de Lyon. Ses brillantes études étaient sanctionnées par un doctorat en Sociologie et une licence en Théologie en 1969.

    De retour au bercail, il gravissait d’un pas alerte les marches du Vicariat de la paroisse du Saint-Esprit de Moungali…Et d’un second pas de sûreté celle du Vicariat épiscopal chargé de la coordination entre les diverses œuvres d’apostolat et commissions diocésaines, avant d’être nommé, au cours de la même année, Archevêque coadjuteur de Brazzaville avec droit de succession.

    Pédagogue de l’espérance et éducateur dans l’âme, ses idées énoncées dans ses différentes lettres pastorales (entre 1972 et 1977) d’une rare préciosité et fécondité intellectuelle sur l’éducation, la famille et l’évangélisation sont une illustration fort éloquente.

    Pour l’éducation, il disait : « qu’il est un véritable enfantement, une épreuve, un sacerdoce, une vision au plein épanouissement de tout l’être entier ».

    Pour la famille dixit : « elle est la cellule de base de toute société. Elle restera le lien où se réalise et s’épanouit l’espérance de l’amour réel et vrai ; lequel aboutit au don de la vie et à l’évolution des progénitures essentielles à la prolongation de notre race ».

    Pour l’évangélisation, il en fit une exhortation « à la participation au développement. Car le vrai chrétien se rangera toujours du côté de ceux qui travaillent le plus pour le bien de l’humanité et de leur pays ».

    Ce cher fils du Congo du village de Malela-Bombe sema durant 19 ans de son ministère christique les ferveurs ultimes de sa vocation.

    Cardinal de l’œcuménisme et membre éminent de la hiérarchie de l’Eglise africaine, dans les années 70, aux côtés des cardinaux Laurean Rugambwa, Paul Zougrana et Joseph Malula. Il fut créé cardinal, le vendredi 2 février 1973 par le pape Paul VI, quatre ans avant Joseph Ratzinger, actuel pape Benoît XVI. Il prêchait dans un ton paternel et affectueux, les vertus d’amour et de paix qui sont restées gravées dans la chair imbriquée de la Cathédrale du Sacré-Cœur dont la résonance continue à vibrer au rythme de sa présence.

    Quand il était en tournée pastorale (à l’intérieur et à l’extérieur) de son diocèse, les messes célébrées par l’apôtre du Christ qu’il fût, étaient le meilleur rendez-vous de la chrétienté de la localité dans sa diversité et un grand honneur pour les enfants de chœur qui se bousculaient la bienvenue du service avec bonheur.

    Baptisant des enfants qui peuplaient la grande famille des chrétiens et qui portent, aujourd’hui, sur leur front la marque de son pouce ; les chrétiens à la confirmation qui recevaient l’Esprit-Saint ont encore les empreintes de ses mains tandis que les prêtres qu’il ordonnait au sacerdoce royal, les effluves de son imposition. Il recevait aussi des engagements des religieuses aux vœux perpétuels dans un sourire communicatif, célébrant des mariages à la vie communautaire et donnant l’onction aux malades « en guise de sacrement suprême ».

    De nombreuses fraternités qui portent le nom du Cardinal ont poussé dans la cour des églises dont les graines éclatées, arborent les quartiers comme « ntoko » (bois de fer) verdoyants aux couleurs de l’Avent pour perpétuer la mémoire de l’homme de Dieu.

    Cheminant peu à peu dans les splendeurs et les cimes de la foi vers « le saint des saints » - séduisant et plein d’énergie – il dégageait un visage de béatitude tandis que ses pas laissaient derrière lui des sillons de lumière et ses mains étaient chargées des lys de la pureté et des roses de la sainteté.

    Que le Mont Djiri où fut versé le sang innocent du Cardinal, le mardi 22 mars 1977, dans les douleurs brûlantes des mystères du carême doctrinal, devienne un lieu de pèlerinage pour l’espoir d’un Congo uni dans la réelle fraternité de toutes les filles et tous les fils du nord au sud, de l’ouest à l’est !

    Que nos prières continuent à encenser l’âme de notre cher Cardinal Emile Biayenda !
    Amen !

    Bernard NKOUNKOU

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  • Centrafrique : Les forces gouvernementales se livrent à des exactions avec le soutien des forces spéciales françaises.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Communiqué de Survie, le 2 avril 2007<o:p></o:p>

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    L’association Survie, qui milite en faveur de l’assainissement des relations franco-africaines, regrette le déplacement du chef de l’État Jacques Chirac auprès du Commandement des opérations spéciales (COS), forces spéciales basées à Bayonne.<o:p></o:p>

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    Cette unité militaire, créée au moment de la guerre du Golfe en 1992 et qui relève directement de l’Elysée (hors hiérarchie militaire), intervient en Afrique dans des missions qui échappent au contrôle de l’opinion publique et qui permettent de couvrir des violations massives des droits de l’Homme.<o:p></o:p>

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    Actuellement, les Forces spéciales sont engagées dans le Nord Est de la République Centrafricaine et soutiennent le régime en place avec notamment une couverture aérienne « quasi permanente » et des instructeurs militaires. Les forces gouvernementales centrafricaines ont tout loisir de se livrer à des exactions en toute impunité, ce que dénonce l’Union Africaine dans un rapport interne et ce que constate l’ONU.<o:p></o:p>

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    Au Rwanda, de 1990 à 1993 alors que le régime connaissait une dérive de type génocidaire dénoncée par des ONG de défense des droits de l’Homme, des soldats du COS ont entraîné les Forces armées rwandaises, fers de lance au printemps 1994 du génocide d’un million de Tutsi.<o:p></o:p>

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    En Côte d’Ivoire en 2004, des membres du COS ont été mis en cause dans la fusillade de jeunes manifestants ivoiriens (non armés) à Abidjan. En 2005, le général Poncet, alors commandant en chef du COS, était suspendu suite à l’assassinat d’un jeune ivoirien accusé de semer la terreur dans le nord du pays.<o:p></o:p>

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    En rendant hommage à ces troupes d’élite à Bayonne, le président de la République veut conforter cet état de fait et laisser des recommandations pour ses successeurs. Cette visite lui permettra de faire l’apologie du COS, présenté comme une source de fierté nationale de défense des intérêts de la Nation française à l’étranger.<o:p></o:p>

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    Si, comme le prétend le Premier ministre Dominique de Villepin, l’engagement des forces françaises est « une preuve tangible que la France défend des valeurs démocratiques et non des régimes », nous demandons que toute intervention de l’armée française fasse l’objet d’un débat préalable et d’un contrôle parlementaires (1).<o:p></o:p>

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    Cette revendication avait d’ailleurs été émise en 2000 lors du dépôt par le député François Lamy d’un Rapport d’information sur le contrôle parlementaire des opérations extérieures.<o:p></o:p>

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    Nous demandons également la suppression pure et simple du COS, forces au service d’une politique qui a aujourd’hui atteint ses limites, après les avoir prouvées au Rwanda ou en Côte d’Ivoire.<o:p></o:p>

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    (…)<o:p></o:p>

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    Ce communiqué de presse vous a été transmis par l'Association de la Presse Panafricaine.<o:p></o:p>

     **************<o:p></o:p>

     Pour plus d'information sur les missions de l'APPA, cliquez <a href="http://www.capefrance.com/fr/cape/associations/24.html">ici</a>.<o:p></o:p>

     L’utilisateur de la liste de diffusion de l’APPA est averti qu'en aucun cas l’APPA, administrateur de cette liste de diffusion, ne pourra être tenu pour responsable d'une quelconque erreur ou omission. L'abonné est également averti que l’APPA dégage toute responsabilité pour les informations écrites ou fournies par des tiers. La publication libre de communiqués de presse, d’annonces presse, d’invitations, d'articles et commentaires sur la liste de diffusion de l’APPA est un service offert par l’APPA à ses utilisateurs.<o:p></o:p>

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  • 29/03 :Le patrimoine placé à l'étranger par les dictateurs des pays du Sud et les procédures de restitution

    Télécharger le Rapport complet de plus de 150 pages en PDF

    Il y a peu d'estimations à ce jour de la fortune du chef d'Etat tchadien. Mais une récente affaire nous montre
    que comme ces confrères africains protégés par le régime français, il sait vivre dans l'opulence.

    En mai 2006, un des fils d'Idriss Deby aurait transféré plus de 200 millions $ à la Banque Internationale du
    Cameroun pour l'épargne et le crédit (BICEC) du fait de la menace des rebelles sur Ndjaména.
    On peut avoir d'importants soupçons sur la gestion des fonds publics tchadiens, la Banque mondiale et le
    FMI ont en effet souligné dans plusieurs rapports, le caractère corrompu du régime. En décembre 2005, le
    régime tchadien remettait en cause la loi de gestion des ressources pétrolières souhaitée par les institutions
    financières internationales, notamment en supprimant le fonds destiné aux générations futures.
    Il reçoit depuis plus de quinze ans le soutien de l'Etat français.



    ________________
    communiqué de presse

    28 mars 2007
    Le CCFD publie une étude sur les biens mal acquis

    Il salue l'initiative prise par plusieurs associations contre deux chefs d'Etat africains

    Le CCFD publie ce jour un document d'étude sur le patrimoine placé à l'étranger par les dictateurs des pays du Sud et les procédures de restitution engagées par certains pays.

    Dans ce contexte, le CCFD salue l'initiative prise par les associations Survie, Sherpa et la Fédération des Congolais de la diaspora, de déposer une plainte auprès du Procureur de la République de Paris à l'encontre de Denis Sassou Nguesso et Omar Bongo accusés de recel de détournement de fonds publics.

    Ces chefs d'Etat et leurs proches sont accusés, sur la base d'informations étayées dans le document d'étude CCFD, de détenir en France, notamment à Paris, un patrimoine immobilier sans commune mesure avec leurs salaires. Il appartient désormais au Procureur de la République d'envisager les poursuites à donner à cette affaire.

    Le CCFD demande aux candidats à l'élection présidentielle des engagements clairs pour que la France cesse d'être la terre d'asile de chefs d'Etat qui, de notoriété publique, s'enrichissent sur le dos de leurs peuples.

    Cette plainte fait écho à l'appel lancé par la société civile africaine à l'intention des candidats à l'élection présidentielle française : « l'entrée des relations entre la France et l'Afrique dans une nouvelle ère suppose en particulier de saisir et restituer les biens mal acquis et les avoirs détournés par nos dirigeants et leurs complices. » (Appel publié dans Le Monde du 13 février 2007.

    A quelques semaines du premier tour de l'élection présidentielle, le CCFD estime que plusieurs candidats à l'élection présidentielle n'ont pas exprimé clairement leur volonté de construire une relation différente entre la France et l'Afrique. Cette plainte doit leur en donner l'occasion.



    Notes :

    Omar Bongo est à la tête du Gabon depuis 1967. Selon une investigation du Sénat américain, il se réserverait chaque année 8,5% du budget de l'Etat (111 millions de dollars). Résultat : malgré un PIB moyen par habitant élevé pour la région ( 5.500 $), la population gabonaise n'a même pas de quoi se soigner. Omar Bongo reçoit régulièrement les personnalités politiques françaises. Selon
    afriquecentrale.info, il aurait encore rencontré le 19 mars, à Paris, le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy.

    Denis Sassou Nguesso a été au pouvoir au Congo Brazzaville entre 1979 et 1992, avant d'y revenir par la force en 1997. Lors des guerres civiles de l'été 1997 et de 1998-99, financées par Elf et plusieurs banques françaises, ses milices (les Cobras) ont massacré et violé de façon systématique. On parle de 100 000 morts. La justice française a reconnu en 2002[1][1] qu'on pouvait parler de lui comme d'un « dictateur », auteur de « crimes contre l'humanité ». Le livre Afrique, Pillage à huis clos de X. Harel rapporte qu'entre 2003 et 2005, il aurait organisé l'évaporation de près d'un milliard de dollars de revenus pétroliers. Proche de Jacques Chirac, Sassou Nguesso a reçu la semaine dernière la visite de la ministre déléguée à la coopération, Mme Girardin.

    Télécharger le Rapport complet de plus de 150 pages en PDF

    Source: Alwihda -



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    "L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).



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