• Vaste réseau de trafic de droque et de blanchiment avec ramifications en Afrique et au Congo

    Vaste réseau de trafic de drogue et de blanchiment avec ramifications en Afrique et au Congo

    par Etienne AVOUAMPO

     

    « L’Afrique est devenue une importante plaque-tournante du trafic de cocaïne et, depuis plusieurs décennies, d'autres drogues. L'arrivée massive de l’argent des stupéfiants pose une nouvelle fois le problème de la corruption (classe politique, justice, police) et de la faiblesse de l’Etat de droit dans beaucoup de pays africains, comme dans d'autres régions », écrit RFI après que les autorités américaines aient placé sur leur liste noire le Libanais Ayman Joumaa, présenté comme étant au centre d’un trafic de cocaïne.

     

    Dans cette liste figurent également  Jamal Mohamad Kharoubi et Ali Mohammed Karroubi. « Ali Mohammed Karoubi possède la société Ellissa Holding, qui figure sur la liste noire », précisel'agence OFAC.

     

    Or Ellisa Group est présent au Congo Brazzaville,

    . Selon eux si l'empire du mal, devait avoir un siège social dans un pays où à Pointe-Noire, son directeur administratif étant M. Youssef Kharoubi (un parent du Pdg Ali Kharoubi, sauf erreur) ainsi que l’indique par ailleursle site internet de la société.

     

    De quoi accréditer l’idée avancée par les détracteurs du régime de Mpilasa tranquillité serait assurée, dans lequel aucune enquête criminelle mêmes celles liées au terrorisme a abouti, dont la monnaie et les transactions bancaires au moins garanties avec l'Union Européenne, ce pays serait sans aucun doute situé sur la rive droite du fleuve Congo.
    Pour ces derniers pas de quoi s’étonner que le Département du Trésor Américain ait pointé une entreprise dont une filiale se trouve également à Pointe Noire, au Congo.

    Il n’est point nécessaire d'ajouter quoi que ce soit aux problèmes de ces structures accueillies à bras ouverts à Brazzaville, avancent les pourfendeurs du régime. Et d'affirmer que toutes ces entreprises pour le moins douteuses qui ont prospéré sur le sol congolais n'ont pu le faire sans l'association active d'un ou de plusieurs membres du clan au pouvoir.

     

    Dès lors, ajoute un bon connaisseur des moeurs politiques du pays, ne pourrait-on pas croire, en plus du détournement des ressources pétrolières, que ce clan ait profité de revenus considérables de toutes sortes de trafics : bois, minerais, hydrocarbures et drogues. Sans oublier le plus colossal d'entre tous : les fausses dettes !

     

    Référence absolue de M. Pacifique Issoïbeka : l’ancien ministre des Finances avait en effet lui-même déclaré à l'Assemblée nationale que « 65% des marchés sont bidon » ! Sinon « comment un individu normal, encore plus un Congolais, dont la famille n'avait pas de fortune notoire, peut-il s'offrir à l'année une suite dans un palace parisien à 7 millions de FCFA par jour ? » poursuit ce dernier. « Seuls les individus liés à nombre de trafics peuvent se permettre pareille dépense. A moins de détenir, mais cela nous l'aurions su, une entreprise industrielle ou commerciale internationalement et honorablement connue » tranche-t-il.

     

    Faut-il croire que la branche sur laquelle ce pouvoir est assis, depuis plus de temps que Ben Ali a été président, faut-il croire cette que branche est pourrie ? Dans l'affirmative, tout ce clan ne pourra pas y tenir encore bien longtemps.

     

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    Blanchiment d’Argent et Activités illicites aux États-Unis

    Des Ambassades Africaines Interdites de Compte Bancaire aux USA

     

     

    Dix-sept représentations diplomatiques africaines auprès des USA sont désormais interdites d'ouvrir un compte bancaire dans toute banque sur le territoire américain. Le département d'Etat et l'Union Africaine unissent leurs efforts pour endiguer ces maux.

     

    Ceux qui commettent des coups de vol et autres larcins en Afrique puis trouvent le moyen de venir se réfugier aux USA ne sont plus du tout en sécurité.  

     

    Une délégation de juristes américains venus rencontré des responsables de l'Union Africaine à Addis-Abeba (Ethiopie), ont en effet décidé de se donner la main pour traquer les hors-la-loi recherchés dans l'une ou l'autre des rives de l'Atlantique.

     

    Les deux parties se sont entendues pour partager des informations sur d'éventuels criminels et leurs mouvements. Cette collaboration judiciaire américano-africaine n'épargne pas les hauts cadres des administrations publiques et des entrepreneurs politiques coupables de détournement de deniers publics dans leurs pays et qui ont pris la fâcheuse habitude de les déposer à l'étranger.

     

    Avant même d'effectuer le voyage pour Addis-Abeba, les Américains ont frappé fort. Pas moins de 17 représentations diplomatiques africaines auprès des USA sont désormais interdites d'ouvrir un compte dans toute banque sur le territoire américain.

     

    "Les banques américaines suspectent ces représentations diplomatiques africaines d’opérer des transferts dont la nature pourrait ne pas être tout le temps liée au travail de l’ambassade et de son personnel", explique le département d’Etat (ministère des Affaires étrangères) américain.

     

    Il s'agit, entre autres, de l'Angola, du Burkina-Faso, du Burundi, du Cap-Vert, de la Centrafrique, de la RDC, du Congo Brazzaville, de la Guinée équatoriale, de la Gambie, du Lesotho, de Madagascar, du Malawi, de la Mauritanie, du Mozambique.

     

    La chancellerie du pays des hommes intègres du "beau Blaise", tombeur de Thomas SANKARA, le Burkina Faso aux Etats-Unis figurent parmi les dix-sept représentations diplomatiques africaines interdites, jusqu’à nouvel ordre, d’ouvrir un compte dans toute banque sur le territoire américain.

     

    S’agissant du Burkina Faso de Blaise COMPAORÉ dont le rôle actif dans la rébellion armée qui occupe une partie du territoire ivoirien depuis 2002 est largement établi, aucun observateur attentif ne peut se dire surpris de sa présence sur la liste dressée par les Américains. D’autantplus que nul n’ignore que la rébellion armée exploite de façon illicite le diamant, le cacao, l’or de la Côte d’Ivoire qu’elle vend sur le marché noir via le Burkina Faso.

     

    Des sources concordantes soutiennent que des personnalités burkinabé seraient complices du blanchiment des milliards de F CFA emportés par les rebelles lors des casses en 2003 et 2004 des agences de la BCEAO à Man, Bouaké et Korhogo (zones occupées par la rébellion armée).

     

    La proximité entre "le beau Blaise" et les différents chefs rebelles ivoiriens constitue un véritable secret de polichinelle.

     

    Cette liste a été dressée à l'issue d'une investigation du Congrès américain sur la corruption et l'utilisation des banques américaines pour des activités de blanchiment d'argent par les autorités des pays du continent noir, souligne une note déposée dans les ambassades.

     

    C'est donc par précaution, que les Américains demandent la fermeture des comptes bancaires des ambassades africaines et une vingtaine d'autres des pays asiatiques et sud-américains.

     

    Selon des sources dignes de foi, des dispositions similaires viennent d'être prises à l'encontre des missions diplomatiques représentant la quasi-totalité des pays d'Afrique, d'Asie et Amérique latine aux Nations unies à New-York.   

     

    Les deux parties réunies à Addis-Abéba le 17 décembre 2010 dernier ont également décidé de mener une ferme collaboration sur deux autres fronts.

     

    D'abord la lutte contre la corruption. Sur ce chantier, les représentants africains et américains se sont entendus pour impliquer désormais dans la bataille autant les fonctionnaires que des businessmen.

     

    Egalement d'établir des échanges d'informations entre les multiples agences régionales de lutte contre la corruption implantées en Afrique. Cette collaboration ainsi planifiée sur une large base milite pour l'établissement des lois visant à renforcer la lutte contre la corruption.  

     

    L'autre point fut la bataille à mener communément contre les trafics de stupéfiants et des personnes.

     

    A Addis-Abeba les participants ont décidé de mettre sur pied un système rapide et efficace de partager les informations sur les mouvements des trafiquants et des abus sur des personnes.

     

    De même qu'ils recommandent la perméabilité des frontières pour traquer les trafiquants où qu'ils se trouvent. Une guerre totale.


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