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Par deboutcongolais le 29 Avril 2007 à 15:05
DE LA LANGUE AUX « NON-ARYENS » DEMAIN ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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TOUS A NOS LANGUES RESPECTIVES : <o:p></o:p>
LE TOP EST DONNE PAR LA FRANCE DROITIERE<o:p></o:p>
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Un débat ouvert et à enrichir<o:p></o:p>
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Il ny a pas au monde un seul pays où il ny a pas détrangers. Partout où il y a un être humain, il y a un étranger. Partout, à travers le monde, sur tous les continents, dans tous les pays, on rencontre des Français et des personnes de diverses nationalités.<o:p></o:p>
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A travers le discours de M. Nicolas Sarkozy, il est facile de comprendre que, selon lui, les malheurs de la France, le chômage, seraient du fait des étrangers, des immigrés. Soit. Mais au regard de la tournure que prend la situation, comment fera-t-on pour reconnaître dans la rue celle ou celui qui est immigré et celle ou celui qui ne lest pas ? Dans ce pays, il y a des Noirs, des Arabes, des Jaunes et autres Bronzés Français. On dit que ce sera la tâche de la Police et la Gendarmerie pour débusquer les « indésirables ». <o:p></o:p>
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Seulement voilà, les Policiers et les Gendarmes sont aussi des êtres humains. Avec lavalanche des lois déjà existantes, ils sont déjà débordés. Pour leur faciliter la tâche, ne serait-il pas plus judicieux, comme cela sest fait il ny a pas très longtemps, dinstaurer un système qui puisse faire en sorte que létranger vivant en France soit facilement repérable et reconnaissable dans la rue, et éviter ainsi aux autres les tracasseries policières inutiles ?<o:p></o:p>
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Cela étant, ne serait-il pas préférable quon délivre à tous les étrangers ou immigrés des badges jaunes ou rouges sur lesquels sera imprimée la lettre « E » comme étranger bon à expulser ou « I » comme immigré, être indésirable ? Ce qui les distinguerait des autres Noirs, Jaunes et Arabes qui, eux, sont Français, à moins quon mette tout le monde dans le même sac, et peu importe quils soient Français ou pas, le seul critère étant la couleur de leur peau. La solution la plus facile à ce problème épineux est quil faut donc que tous les étrangers, tous les immigrés se mettent à porter sur leurs habits un badge frappé dun « E » ou dun « I ». Ce badge peut être métallique ou plastifié (style pins) ou en tissu, avec la lette « E » ou « I » imprimée en rouge ou jaune.<o:p></o:p>
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Tout être humain ayant décidé de vivre dans un pays autre que le sien propre où il est né est obligé dapprendre et de savoir parler, lire et écrire la langue du pays qui la accueilli. Cela est aussi vieux comme le monde. <o:p></o:p>
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Mais que cette nécessité soit un programme ou un thème de campagne électorale, cela devient inquiétant, très inquiétant. Non pas seulement pour ceux qui vivent en France métropolitaine et dans ses DOM-TOM (colonies déguisées), mais aussi et surtout pour les Français qui aiment voyager, qui aiment élire domicile aux quatre coins du monde, où ils se trouvent souvent en terrain ou territoire conquis. <o:p></o:p>
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Devant cette surenchère, je ne crains quune chose : « la réponse du berger à la bergère » ou « larroseur arrosé ». Je crains simplement que larroseur ne soit arrosé à son tour. Ceci dit, pourquoi les Chinois, les Japonais, les Russes, les australiens, les Néo-Zélandais, les Danois, les Allemands, les Suédois, les Finlandais, pour ne citer que ceux-là, nexigeraient-ils pas, à leur tour, des Français dapprendre leurs langues depuis la France avant de partir y vivre ? Pourquoi les Africains nexigeraient-ils pas quun Européen en général, et un Français en particulier, apprenne depuis son pays, le lingala, le kikongo, le wolof, le mandingue, le swahili, larabe, le sango, etc., avant démigrer dans les pays où ces langues sont pratiquées ? <o:p></o:p>
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Hier, la France a décidé et imposé la Carte de séjour et le visa obligatoire à tous les ressortissants des pays pauvres en particulier. La mesure sest généralisée partout, même si les Consulats africains les délivrent avec beaucoup plus de condescendance, de facilité aux occidentaux quils nen délivrent, eux, surtout aux Noirs et aux Arabes, avec la même promptitude.<o:p></o:p>
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Aujourdhui, après les visas, cest au tour de la langue, notamment le français. Demain, après la langue ce sera autour de la couleur de la peau. Demain, on demandera aux non-Blancs de devenir dabord Blanc avant démigrer vers les pays des Blancs. Et linverse sera aussi possible. Les Noirs et les Arabes demanderont aussi aux Blancs de se faire Noirs ou Basanés pour prétendre vivre dans un pays non-européen. Ainsi, des « NON-BLANCS » on passera aux « NON-ARYENS », comme aux siècles derniers. Pourquoi, comme sous la IIIème République, ne pas faire réimprimer des timbres-poste sur lesquels sera imprimée la mention : « SAUVONS LA RACE » ?<o:p></o:p>
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Le débat que vient de soulever M. Nicolas SARKOZY est un faux débat. Cependant le problème quil pose est dangereux pour lhumanité, car au-delà de son exigence se profile et se cache une arrière-pensée, un « NON-DIT » mal camouflé, tellement il est limpide. Il se résume par une simple phrase : LA CULTURE DE LA HAINE DE LAUTRE ou LE REJET DE LAUTRE qui, elle, risquera dentraîner ou dengendrer des comportements inacceptables et très regrettables. Dommage que la France, le pays des Lumières, la Patrie des Droits de lHomme en soit réduite à ce point ! Mais une question tout de même, la langue française serait-elle en perte de vitesse ?<o:p></o:p>
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Tous les grands-parents et parents de M. SARKOZY savaient-ils tous parler, lire et écrire le Français avant démigrer et de débarquer en France ?<o:p></o:p>
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Le pire, dans tout ça, est que cest comme ça que ça commence.<o:p></o:p>
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Hier encore, on est parti de lexclusion des « Non-Blancs » à la barbarie institutionnalisée avec la destruction des Indiens, lanéantissement des Noirs dont on a fait une marchandise. Puis on réactualisera le poids idéologique de la suprématie blanche (exclusion des « non-Blancs » et des « non-Aryens »). Le politique qui devrait éduquer son peuple et lui dire que lhomme est universel, quil est interdit dexclure, de rejeter lautre, est le premier à sacraliser cet interdit. Dailleurs le thème de la génétique nest pas innocent. Il a été employé, utilisé à dessein. A ce rythme et au train où vont les idées, demain on répétera quun Noir ou un Arabe nest pas un être humain, un homme. On reviendra aux vieilles recettes des XIIIème et XIVème siècle. <o:p></o:p>
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M. SARKOZY a sa langue, mais pas toutes les matières premières dans son pays. Il na que des idées. Et demain, si ces autres peuples quil répugne et dont il refuse de reconnaître les souffrances et les atrocités subies refusaient de parler sa langue et lui disaient quavant dexploiter nos richesses, il faut dabord apprendre nos langues ? Soulèvera-t-il des armadas, des troupes et des blindés pour aller mâter ces « insoumis » et ces « sauvages » ? Car cest avec ces vocables quon les désignera, comme par le passé. <o:p></o:p>
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En tout cas, jai la faiblesse de penser que cette affaire de la langue soulevée par le candidat à la présidence française de 2007 est une affaire qui risquera daller plus loin et risquera de poser ou entraîner dautres problèmes auxquels son géniteur na certainement pas pensé. Jose tout de même espérer quil a mesuré toute son ampleur.<o:p></o:p>
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Pour éviter les hordes de Nègres aux frontières de la France <o:p></o:p>
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En posant le problème de la langue qui serait un handicap majeur pour certaines catégories humaines, M. Sarkozy voudrait par là essayer dendiguer le problème de limmigration. Quoi de plus normal que de vouloir réguler le flux migratoire, même si depuis la nuit des temps lhomme a toujours voyagé et quil est un éternel immigré.<o:p></o:p>
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Le disant, nous savons tous que les premiers visés, ce sont les Arabes et les Noirs dAfrique, ces indésirables dont les parents ont versés leur sang pour un pays qui ne les reconnaît plus, un pays ingrat. <o:p></o:p>
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M. SARKOZY omet volontairement quil existe, encore aujourdhui, ce que les Africains appellent « LE PACTE COLONIAL ». Récemment, il a reçu les barons de la Françafrique, les piliers de ce pacte colonial. Mais quest-ce que cest le pacte colonial pour lequel il ne dit mot ni ne dénonce?<o:p></o:p>
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Le pacte colonial, selon lEncyclopédie Universelle Larousse, est un répondant « de la conception mercantiliste de la colonisation qui visait à lenrichissement de la métropole. Il stipulait : linterdiction totale ou partielle du marché colonial aux produits étrangers ; lobligation dexporter les produits coloniaux exclusivement ou principalement vers la métropole ; linterdiction, par la colonie, de produire des objets manufacturés, son rôle économique se bornant à celui de productrice de matières premières et de débouché commercial ; le traitement de faveur accordé par la métropole aux produits coloniaux, accompagné dune aide politique, militaire, culturelle et souvent économique, fournie par la métropole. » (1)<o:p></o:p>
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Ce pacte depuis la fin officielle de la colonisation sest transformé en un étatisme qui a perturbé tous les sens des Africains des pays dits « anciennes colonies françaises » qui, aujourdhui, sont à la recherche dun sens à donner à leur existence individuelle et collective. La guerre absurde que leur mène la France est fondée sur lidée tout aussi absurde que lEtat ivoirien, par exemple, est géré par des hommes incapables de défendre et protéger les intérêts français en Côte dIvoire. On a beau réfléchir sur le sens à donner à un reproche, il est impossible den trouver un qui soit rationnel. Peut-on pour autant se résoudre à labsence de sens dans cette vie dAfricains originaires des contrées les plus pauvres dans un monde rapide, avancé et qui ne nous attend pas ?<o:p></o:p>
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Labsence de sens pour ceux qui ne peuvent sy résoudre fait de nous des gens absurdes au sens que la philosophie donne à ce concept. La recherche permanente de sens conduit aujourdhui les Africains à se révolter. La France ne fait que continuer une politique huilée des différentes autorités politiques françaises vis-à-vis de lAfrique noire. Tromperie, dissimulation, simulation et autres coups tordus sont monnaie courantes pour déstabiliser des régimes ou pas, selon quils sont ou non définis par le monarque comme non-conforme ou politiquement incorrects.<o:p></o:p>
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Absurdes, à lheure de la mondialisation, sont les vestiges des relations coloniales qui marquent de nombreux esprits en Afrique et en France. Vous nêtes pas capables de défendre les intérêts de la France, dit-on. Vous nêtes que des anarchistes, dit-on dans les milieux de « distributeurs » de pouvoir en Afrique, à vouloir refonder lordre établi depuis toujours.<o:p></o:p>
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Depuis, les Africains nont pas arrêté dentendre ces reproches. Tous, au sein de la monarchie française et autour delle, en Europe comme en Afrique, regrettent la belle époque des « Vieux dirigeants », ces béni-oui-oui, où il ny avait ni fascistes au pouvoir, ni anarchistes dans les rues. Quelle époque ! disent en cur tous les nostalgiques du pacte colonial.<o:p></o:p>
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Mais lorsquon écoute ceux qui soutiennent ces thèses, à lexception de quelques-uns sur lesquels ils ont la main mise, les pays africains seraient aujourdhui mal gouvernés, par des incapables et des inexpérimentés. Mais doù vient-il que nous soyons incapables ? Mais quest-ce qui leur permet de dire que nous sommes des inexpérimentés ? Comment était donc cette belle époque que tant de nostalgiques réclament à cor, à cri et à kalach ? <o:p></o:p>
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Aujourdhui en Afrique, les meilleurs chefs dEtat sont ceux qui ont reçu lonction et la bénédiction de Paris. A ce sujet, jai déjà dit et écrit : « Le principe du pouvoir en Afrique dexpression française (anciennes colonies) est simple. Celui qui remue la queue, rampe, lèche les bottes et garantit les "intérêts de la France", même sil est mondialement reconnu criminel, celui-là est jugé apte à "gouverner" ses compatriotes ».<o:p></o:p>
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Pour répondre à ces questions et rechercher un sens rational à ces reproches, regardons le fond des relations françafricaines, pivot de la « mafiafrique », depuis lindépendance. Ces périodes ont et sont encore marquées par létatisme qui nest rien dautre quun totalitarisme discret qui se traduit par lidéologie du développement économique impulsé par la coopération interétatique, la solidarité obligatoire entre les Etats, laide publique au développement et le refus de la liberté et de la démocratie pour les populations dont les pays sont supposés bénéficier des bienfaits de cet étatisme. <o:p></o:p>
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En voici lexemple qui nest quun extrait de toute une panoplie de textes aujourdhui devenus caducs et auxquels il ne faut surtout pas toucher, au risque dêtre réduit au silence éternel :<o:p></o:p>
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I - TRANSFERT DE COMPETENCES SANS INDEPENDANCE<o:p></o:p>
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L'Accord particulier portant transfert des compétences de la Communauté à la République de Côte d'Ivoire.<o:p></o:p>
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Le gouvernement de la République de Côte d'Ivoire d'une part, le gouvernement de la République française d'autre part, ont convenu de ce qui suit :<o:p></o:p>
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Article premier - La République de Côte d'Ivoire accède, en plein accord et amitié avec la République française, à la souveraineté internationale et à l'indépendance par le transfert des compétences de la communauté.<o:p></o:p>
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Art .2 - Toutes les compétences instituées par l'article 78 de la Constitution du 4 Octobre 1958 sont, pour ce qui la concerne, transférées à la République de Côte d'Ivoire, dès l'accomplissement par les parties contractantes de la procédure prévue à l'article 87 de ladite constitution.<o:p></o:p>
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Fait à Paris, le 11 Juillet 1960<o:p></o:p>
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Félix Houphouët-Boigny<o:p></o:p>
Michel DEBRE<o:p></o:p>
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II - TOUTES LES RICHESSES RESERVEES A LA FRANCE<o:p></o:p>
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ANNEXE A l'accord de Défense entre la République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey, la République Française et la République du Niger concernant la coopération dans le domaine des matières premières et produits stratégiques.<o:p></o:p>
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Afin de garantir leurs intérêts mutuels en matière de Défense, les parties contractantes décident de coopérer dans le domaine des matériaux de Défense dans les conditions définies ci-après:<o:p></o:p>
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Article premier : Les matières premières et produits classés stratégiques comprennent: <o:p></o:p>
- Première catégorie : les hydrocarbures liquides ou gazeux ;<o:p></o:p>
- Deuxième catégorie : l'uranium, le thorium, le lithium, le béryllium, leurs minerais et composés. Cette liste pourra être modifiée d'un commun accord, compte tenu des circonstances.<o:p></o:p>
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Article 2 : La République Française informe régulièrement la République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger de la politique qu'elle est appelée à suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques, compte tenu des besoins généraux de la Défense, de l'évolution des ressources et la situation du marché mondial.<o:p></o:p>
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Article 3 : La République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger informent la République Française de la politique qu'elles sont appelées à suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques et des mesures qu'elles se proposent de prendre pour l'exécution de cette politique.<o:p></o:p>
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Article 4 : La République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger facilitent au profit des forces armées françaises le stockage des matières premières et produits stratégiques. Lorsque les intérêts de la Défense l'exigent, elles limitent ou interdisent leur exportation à destination d'autres pays.<o:p></o:p>
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Article 5 : La République Française est tenue informée des programmes et projets concernant l'exportation hors du territoire de la République de Côte d'Ivoire, de la République du Dahomey et de la République du Niger des matières premières et des produits stratégiques de deuxième catégorie énumérés à l'article premier.<o:p></o:p>
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En ce qui concerne ces mêmes matières et produits, la République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger, pour les besoins de la Défense, réservent par priorité leur vente à la République Française après satisfaction des besoins de leur consommation intérieure, et s'approvisionnent par priorité auprès d'elle.<o:p></o:p>
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Article 6 : Les Gouvernements procèdent, sur les problèmes qui font l'objet de la présente annexe, à toutes consultations nécessaires.<o:p></o:p>
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Fait à Paris, le 24 avril 1961<o:p></o:p>
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Félix HOUPHOUET-BOIGNY<o:p></o:p>
Hubert MAGA<o:p></o:p>
Michel DEBRE<o:p></o:p>
Hamani DIORI<o:p></o:p>
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Je le répète, ces textes sont « universellement propres » à tout lunivers africain francophone du pré carré français, pour les deux groupes ou zones qui constituent les colonies françaises dAfrique, à savoir : lancienne Afrique Occidentale Française (AOF) et lancienne Afrique Equatoriale Française (AEF). Le texte de ces accords prétendus soumis à signature est le même. Il suffit de remplacer le nom de lEtat africain (ancienne colonie), le nom de son chef dEtat et la date de signature, et le tour est joué. <o:p></o:p>
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Plus de quarante ans aujourdhui, quarante-sept ans précisément, il est toujours interdit de toucher à ce marché de dupes, de truands, et de pilleurs séculaires qui consacre et sacralise le caractère kleptocrate de lEtat français. Quiconque ose y toucher se voit lui tomber la foudre de Paris sur la tête. Le président Laurent Gbagbo de la République de Côte dIvoire, et bien dautres avant lui, en ont fait les frais ou connu des déboires. Ceci explique les flux migratoires massifs Sud-Nord. Et tant que lEurope en général et la France en particulier nauront pas mis fin à ce pillage éhonté, à laffectation et linstallation dans nos pays des « Préfets de région » ou des « présidents-gouverneurs généraux » au service de la France, de surcroît criminels et kleptocrates, le problème de limmigration Afrique-Europe (Sud-Nord) ne sera jamais réglé, et les pays dits du Nord, cest-à-dire lEurope, seront confrontés à cette immigration pour très très longtemps. <o:p></o:p>
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Mais, en revanche, on leur dit : « Laissez-nous piller les richesses de vos pays, restez chez vous et acceptez la mort. Inclinez-vous, abaissez-vous devant la loi du plus fort, du Maître ». <o:p></o:p>
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Voilà en clair, le non-dit du vrai discours, du discours réel. M. Nicolas Sarkozy qui, il y a très récemment, était encore ministre de lIntérieur, avec la connaissance de tous les réseaux qui sy rattachent, doit bien connaître le mode opératoire pour ce faire.<o:p></o:p>
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Alors, dans ces conditions, est-ce lAfrique qui a besoin de la France ou est-ce la France qui a besoin de lAfrique ? Quà cela ne tienne, « LAISSEZ-NOUS VIVRE ! NOUS AVONS DROIT A LA VIE, A LA PAIX, A LA LIBERTE ET A LA DEMOCRATIE TOUJOURS BRISEES, ESCAMOTEES PAR LA FRANCE A TRAVERS SA VISION ET LA PRATIQUE DE SA POLITIQUE AFRICAINE ». !<o:p></o:p>
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Et, enfin, à quand la suppression de la « Cellule africaine de lElysée » dautant quil existe en France un ministère de la Coopération, et au ministère des Affaires Etrangères une Direction des Affaires africaines ? A moins que cette cellule ne soit destinée à autre chose, la présidence de la République Française na-t-elle donc pas confiance en son gouvernement quelle a pris le soin de nommer elle-même ?<o:p></o:p>
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Jean-Claude Mayima-Mbemba<o:p></o:p>
Secrétaire Général de lOrganisation<o:p></o:p>
AFRICA HUMAN VOICE INTERNATIONAL (AHVI)<o:p></o:p>
http://www.africa-humanvoice.org<o:p></o:p>
E-mail : contact@africa-humanvoice.org<o:p></o:p>
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(1) Professeur Koulibaly Mamadou, Les Servitudes du Pacte colonial, éd. CEDA / NEI, Abidjan (Côte dIvoire), 2005 ISBN : 2-86394-516-5 - ISBN : 2-84487-251-4. <o:p></o:p>
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