• LA FRANCE DEVELOPPE DELIBEREMENT LE SENTIMENT ANTI-FRANCAIS AU CONGO-BRAZZAVILLE

    Modeste BOUKADIA @MBOUKADIA

    Congolese parliamentarians took refuge at the French Cultural Center to modify the Constitution imposed in blood in 2015 by Mr. Sassou Nguesso. Beware of the anti-French feeling that will result! The CCF is not made for barbarism but for emancipation.

    Why have Congolese deputies and senators deserted Parliament and moved to the CCF to modify the Constitution? Because they are afraid of being attacked.

    But what will France do if the CCF is targeted?

    France urgently needs to clarify its position.

    Modeste BOUKADIA @MBOUKADIA

    Les parlementaires congolais se sont réfugiés au Centre Culturel Français pour modifier la Constitution imposée dans le sang en 2015 par M. Sassou Nguesso. Attention au sentiment antifrançais qui en découlera ! Le CCF n’est pas fait pour la barbarie mais pour l’émancipation.

    Pourquoi les députés et sénateurs congolais ont-ils déserté le Parlement et se sont-ils installés au CCF pour modifier la Constitution ? Parce qu’ils ont peur d’être attaqués.

    Mais que fera la France si le CCF est pris pour cible ?

    La France doit d’urgence clarifier sa position.

    https://twitter.com/MBOUKADIA/status/1478415257269944325?s=20

     -----------------------------------------------------------------

    NOTRE COMMENTAIRE

    1) - LA HONTE

    Quel a été le degré de menace qui a conduit les parlementaires congolais à émigrer et s'exiler en territoire français pour tenir et organiser leurs séances d'adoption à mains levées de la révision de la constitution du Congo (2015) en territoire français, à savoir l'Institut Culturel Français (ICF) ? La honte !

    Tous les Congolais savent que Denis Sassou Nguesso a été catapulté au Congo au bout d'un canon français pour l'installer à la tête du Congo. La France est très bien placée pour savoir et connaître les dégâts causés par son protégé : les crimes de sang, les crimes économiques, etc. D'après un rapport de l'ONU en 2001, depuis l'installation de Denis Sassou Nguesso à la tête du Congo en 1997, 750 000 Congolais manquent à l'appel. Ce chiffre est de 2001. Ils sont donc plus de 750 000 aujourd'hui qui manquent à l'appel. On peut dire qu'il manque aujourd'hui, au bas mot, plus d'un million de Congolais à l'appel, assassinés par Denis Sassou Nguesso. Mais, de là à lui prêter ses locaux pour valider l'imposture, la violation de sa propre constitution et le coup d'Etat constitutionnel pour instaurer une monarchie qui installera son fils à la tête du pays, la France a donc dépassé la mesure. Elle vient donc de poser là un acte belligérant.

    Pourquoi donc se plaindre du sentiment anti-français qui se développe en Afrique ? Par ces pratiques, c'est la France elle-même qui fait le lit de la Chine et de la Russie en Afrique, surtout dans ses anciennes(?) colonies.

    2) - COMPLICITE DE GENOCIDE

    En acceptant que les parlementaires congolais que personne ne menace, mais qui ont peur du hold up constitutionnel à leur actif, aillent se réfugier dans les locaux de l'ambassade de France, en territoire français donc, la France pose un acte très grave et est donc complice de crimes contre l'humanité et de génocide dont peut être poursuivi Denis Sassou Nguesso.

    Le Congo n'est pas en guerre. Il n'est en conflit avec aucun de ses voisins. Les populations congolaises ne sont pas en état de révolte. Alors, qu'est-ce qui justifie cette situation?

    Oui, dans les années 1940, la France avait émigré et s'était exilée au Congo, et Brazzaville était devenue sa capitale. Cela est très bien compréhensible, car c'était la guerre et le territoire français (l'Hexagone) était occupé par des forces étrangères, les Nazis allemands. Devant cette tragédie, n'importe quel pays au monde aurait ouvert ses portes pour accueillir, à bras ouverts, l'Etat Français qui cherchait refuge. Même si le Congo de l'époque était une colonie française, il n'empêche que le Congo était une terre étrangère occupée, lui aussi, par les forces étrangères, la France.

    Cela étant, nous exhortons la France de ne pas permettre ces dérives qui ne l'honore pas mais, bien au contraire, noircissent son image et, dans le même temps, contribue à développer le sentiment anti-français en Afrique. La France doit cesser de soutenir et protéger des crapules, des brigands, des bandits et des prédateurs, des criminels, même s'ils y ont été installés par elle, en 1997. Ils ne sont pas les seuls à pouvoir protéger et/ou garantir les intérêts de la France au Congo, si besoin est.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique