• Chers amis,<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Je vous fais suivre pour lecture trois pages du rapport du CCFD, sur le Congo-B, ainsi que des liens sur lesquels on peut télécharger le dit rapport.<o:p></o:p>

    Christian<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    http://www.ccfd.asso.fr/e_upload/pdf/biens-mal-acquis-profitent-trop-souvent-doc-travail-ccfd-mars2007.pdf<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Ce rapport est un document de travail produit dans le cadre du CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement). <o:p></o:p>

    Le principal auteur de ce rapport est Antoine Dulin, avec le concours et sous la responsabilité de Jean Merckaert, chargé du plaidoyer sur le financement du développement au CCFD. (Page 54, 55 et 56 du rapport on peut lire sur le Congo Brazzaville) <o:p></o:p>

    CONGO BRAZZAVILLE<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Denis Sassou-Nguesso est au pouvoir au Congo Brazzaville depuis 1997, à la suite d’un coup d’Etat. <o:p></o:p>

    Il avait déjà dirigé de façon très musclée le Congo Brazzaville de février 1979 à août 1992. <o:p></o:p>

    Il a assuré durant toute l’année 2006 la présidence de l’Union africaine. Ces différents titres ne l’empêchent pas d’avoir détourné des fonds publics congolais pour son enrichissement personnel.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    En 2001, un rapport du Fonds monétaire international, faisant suite à une mission début novembre 2001, dénonçait les affectations des fonds publics congolais dans des comptes privés autres que ceux du trésor public. Selon le FMI, entre 1999 et 2002, 248 millions de dollars provenant de l’extraction du brut n’ont pas laissé de traces dans la comptabilité nationale.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Dans le budget 2003, sur les 800 millions de dollars de rente pétrolière, seulement 650 millions $ ont été inscrits. Sassou-Nguesso a ainsi, pendant des années, pillé les richesses du pays. Il a profité des bonus - des prêts gagés ou préfinancements - des diverses commissions sur la vente du pétrole, et de la PID "provision pour investissements diversifiés", véritable caisse noire, non budgétisée de 1997 à 2002. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Elf, puis Total, qui fournit à l’Etat congolais 70% de ses revenus pétroliers, ont été à la tête de ces malversations. Sa fortune provient aussi de rétro-commissions touchées sur des contrats de passation de marchés publics, du pillage du trésor public…<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    L'action judiciaire de " fonds vautours ", qui avaient racheté à bon compte une partie de la dette congolaise, a mis au jour, en 2005, un système de sociétés écrans contrôlées par des hommes proches du président Denis Sassou-Nguesso. Selon les jugements de juridictions britannique et américaine, ces sociétés déviaient une partie de l'argent du pétrole vers des comptes bancaires situés dans des paradis fiscaux.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Le 28 novembre 2005, la chambre commerciale de la Cour royale de Londres condamnait le Congo à rembourser des créances impayées à Kensington International, un fond vautour basé dans un paradis fiscal, les îles Caïman. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Au coeur du dispositif, on découvre une petite entreprise basée aux Bermudes, Sphynx Bermuda, au capital de 12 000 dollars seulement, qui a réalisé des opérations pour un montant de 472 millions de dollars !<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Elle achetait du pétrole à la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), souvent au-dessous des prix du marché et le revendait sur le marché international. Selon la Cour royale de Londres, il n'y a «  aucun lien entre les espèces qui transitaient par ses comptes bancaires et les sommes d'argent qu'elle aurait dû recevoir en contrepartie du pétrole qu'elle vendait ». <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Ces deux sociétés ont le même dirigeant : Denis Gokana, un conseiller de Sassou-Nguesso. Le fils du président en faisait aussi partie.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    En avril 2006, c’est au tour d’un juge fédéral américain de juger recevable une plainte de Kensington International contre le groupe bancaire français BNP Paribas et la Société nationale pétrolière congolaise pour blanchiment d’argent. Ces dernières se seraient associées pour cacher sciemment aux créanciers de Brazzaville des revenus tirés de la vente de pétrole par le biais d'un système de prépaiement « complexe et structuré de manière inhabituelle. »<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Sous la conduite de M. Itoua, la société nationale pétrolière congolaise a, de 2001 à 2004, utilisé une étourdissante série de transactions fictives complexes et de compagnies paravents pour piller la richesse pétrolière du pays. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Parmi les intermédiaires supposés, on trouve une société enregistrée aux Iles vierges britanniques avec " pour seul identifiable lieu d'activité... une résidence privée à Monaco ".<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Ces deux exemples montrent bien que le Congo Brazzaville cache sciemment ses revenus pétroliers. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Et, alors même que 70 % de la population congolaise vit avec moins d’un dollar par jour, le président Sassou-Nguesso et ses proches collaborateurs mènent grand train. Venu prononcer un discours de quinze minutes au sommet du 60e anniversaire de l'ONU en septembre 2005, il aurait dépensé 140.000 euros pour une semaine en note d'hôtel. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    En visite à Paris pour la conférence sur les mécanismes innovants de financement du développement, fin février – début mars 2006, Sassou serait descendu accompagné de 87 personnes au luxueux hôtel Meurice217. Il aurait réitéré les mêmes exploits l’année dernière lors de deux voyages à New York. Il aurait dépensé plus de 400000 dollars en factures d’hôtel.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Denis Sassou-Nguesso s’est ainsi constitué avec ses proches une richesse colossale, qu’il est difficile aujourd’hui d’estimer. On trouve en 1997 un compte numéroté de 140 millions $ déposé dans la banque luxembourgeoise SEB et géré par son ministre de la justice. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Il détiendrait d’autres comptes en Suisse, aux Etats-Unis et sans doute en France, pour lesquels il n’a jamais été inquiété.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Il possède également avec sa famille, dont sa fille est la femme du président gabonais, O. Bongo, de multitudes de biens au Congo Brazzaville. Il contrôlerait, avec sa famille, une bonne partie de l’économie de son pays. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Sa fortune était évaluée à plus d’un milliard de francs français en 1997 par F-X Verschave.<o:p></o:p>

    Il possèderait aussi de nombreuses propriétés en Espagne, au Maroc et bien sûr en France : " un très grand pied à terre " au Vésinet (La villa Suzette, avenue Galliéni), à l’Ouest de Paris et un appartement avenue Foch à Paris.<o:p></o:p>

    Il serait également propriétaire d’un appartement avenue Rapp. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    De plus, si on se réfère au travail accompli par des citoyens congolais sur les biens mal acquis " des nouveaux riches congolais " , on découvre que beaucoup de ses proches possèderaient des propriétés dans la région parisienne. <o:p></o:p>

    Ainsi, son neveu Wilfrid, qu’il a nommé conseiller politique et qui dirige la société congolaise des transports maritimes (Socotram), possèderait un appartement de 550 m² avec une belle terrasse de 100 m². <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Selon les chiffres des agences immobilières proches, le logement peut être évalué entre 2,5 et 3 millions d’euros. Le neveu du président congolais aurait aussi un faible pour les voitures de luxe : Porsche, Mercedes, BMW, Jaguar et une Aston Martin DB9 auraient leur place dans les sous-sols de l’immeuble.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

     Le frère du président, Maurice Nguesso, PDG de la compagnie pétrolière Likouala SA, plusieurs fois mise en cause par la justice, possèderait une propriété à Argenteuil. Un autre neveu, Edgard Nguesso directeur du domaine présidentiel, posséderait un bel appartement dans le 16ème arrondissement à Paris. La liste est longue et hormis la famille de Sassou-Nguesso, elle révèle de nombreux biens au Congo ou en France, détenus par l’entourage du président congolais et par de hauts fonctionnaires… à croire que les ressources du pétrole ne profitent qu’à eux !<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Quant à Pascal Lissouba, l’ancien président du Congo (1992-1997), renversé par Sassou-Nguesso, il passe des journées tranquilles en France, après son exil à Londres, dans un hôtel particulier rue de Prony dans le 17ème arrondissement de Paris. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Il aurait acquis cette villa alors qu’il était encore au pouvoir. C’est M. Houdray, directeur de la FIBA, qui aurait procédé à l’acquisition, à partir d’un compte du président Lissouba à la FIBA, lequel était alimenté par le ministère des Finances et par des fonds d’origine inconnue. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    C’est aussi, à partir de ce compte que l’épouse du président aurait effectué de nombreux retraits d’espèces qui, parfois, dépassaient le million de francs français. La villa se situe curieusement à côté de l’ancienne résidence de l’ancien " Monsieur Afrique " de l’Elysée, Jacques Foccart…<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Alfred Sirven, ancien directeur aux Affaires Générales d’Elf, a reconnu à l’audience avoir transféré plus de 50 millions de francs français, appartenant à P. Lissouba du Liechtenstein à Jersey et Monaco. « Il était à l’époque nécessaire de vider ses comptes et de transférer physiquement l’argent ailleurs. »<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Une chose est certaine : c’est qu’il ne fait pas bon enquêter pour savoir où va l’argent du pétrole au Congo Brazzaville. Début avril 2006, deux militants engagés dans la lutte contre la corruption ont été incarcérés à Brazzaville après avoir été inculpés "d'abus de confiance" et de " faux en écriture ". <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Christian Mounzéo, président de la Rencontre pour la paix et les droits de l'homme (RPDH), et Brice Mackosso, de la Commission justice et paix de l'Eglise catholique, militent dans la coalition " Publiez ce que vous payez ", qui exige des autorités plus de transparence dans la gestion de la rente pétrolière. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Ils ont été condamnés en décembre 2006 à une peine de prison avec sursis et une amende. Leurs condamnations devaient mettre fin à leur interdiction de sortie du territoire congolais. <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Mais depuis, ils ont été empêchés de se rendre au Forum social mondial à Nairobi en janvier 2007 et au Sommet citoyen France-Afrique en février 2007 à Nairobi au Kenya.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    http://www.clickoblog.com/a1c7f2e3fca793bab37aea65889d25b0b<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>


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  • Centrafrique : Les forces gouvernementales se livrent à des exactions avec le soutien des forces spéciales françaises.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Communiqué de Survie, le 2 avril 2007<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    L’association Survie, qui milite en faveur de l’assainissement des relations franco-africaines, regrette le déplacement du chef de l’État Jacques Chirac auprès du Commandement des opérations spéciales (COS), forces spéciales basées à Bayonne.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Cette unité militaire, créée au moment de la guerre du Golfe en 1992 et qui relève directement de l’Elysée (hors hiérarchie militaire), intervient en Afrique dans des missions qui échappent au contrôle de l’opinion publique et qui permettent de couvrir des violations massives des droits de l’Homme.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Actuellement, les Forces spéciales sont engagées dans le Nord Est de la République Centrafricaine et soutiennent le régime en place avec notamment une couverture aérienne « quasi permanente » et des instructeurs militaires. Les forces gouvernementales centrafricaines ont tout loisir de se livrer à des exactions en toute impunité, ce que dénonce l’Union Africaine dans un rapport interne et ce que constate l’ONU.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Au Rwanda, de 1990 à 1993 alors que le régime connaissait une dérive de type génocidaire dénoncée par des ONG de défense des droits de l’Homme, des soldats du COS ont entraîné les Forces armées rwandaises, fers de lance au printemps 1994 du génocide d’un million de Tutsi.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    En Côte d’Ivoire en 2004, des membres du COS ont été mis en cause dans la fusillade de jeunes manifestants ivoiriens (non armés) à Abidjan. En 2005, le général Poncet, alors commandant en chef du COS, était suspendu suite à l’assassinat d’un jeune ivoirien accusé de semer la terreur dans le nord du pays.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    En rendant hommage à ces troupes d’élite à Bayonne, le président de la République veut conforter cet état de fait et laisser des recommandations pour ses successeurs. Cette visite lui permettra de faire l’apologie du COS, présenté comme une source de fierté nationale de défense des intérêts de la Nation française à l’étranger.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Si, comme le prétend le Premier ministre Dominique de Villepin, l’engagement des forces françaises est « une preuve tangible que la France défend des valeurs démocratiques et non des régimes », nous demandons que toute intervention de l’armée française fasse l’objet d’un débat préalable et d’un contrôle parlementaires (1).<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Cette revendication avait d’ailleurs été émise en 2000 lors du dépôt par le député François Lamy d’un Rapport d’information sur le contrôle parlementaire des opérations extérieures.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Nous demandons également la suppression pure et simple du COS, forces au service d’une politique qui a aujourd’hui atteint ses limites, après les avoir prouvées au Rwanda ou en Côte d’Ivoire.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    (…)<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    *************<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Ce communiqué de presse vous a été transmis par l'Association de la Presse Panafricaine.<o:p></o:p>

     **************<o:p></o:p>

     Pour plus d'information sur les missions de l'APPA, cliquez <a href="http://www.capefrance.com/fr/cape/associations/24.html">ici</a>.<o:p></o:p>

     L’utilisateur de la liste de diffusion de l’APPA est averti qu'en aucun cas l’APPA, administrateur de cette liste de diffusion, ne pourra être tenu pour responsable d'une quelconque erreur ou omission. L'abonné est également averti que l’APPA dégage toute responsabilité pour les informations écrites ou fournies par des tiers. La publication libre de communiqués de presse, d’annonces presse, d’invitations, d'articles et commentaires sur la liste de diffusion de l’APPA est un service offert par l’APPA à ses utilisateurs.<o:p></o:p>

    L’APPA n'engage pas sa responsabilité pour les informations inexactes, erreurs de droit, et opinions émises sur la liste de diffusion par des tiers.<o:p></o:p>

    http://www.clickoblog.com/a1c7f2e3fca793bab37aea65889d25b0b
    <o:p></o:p>

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  •  

    Pénurie d’eau potable à Pointe-Noire

    Les religieuses se disent choquées et lancent un message pathétique<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    On ne le dira jamais assez, le manque d’eau potable dans les quartiers des villes congolaises rend la vie pénible aux populations. La situation, négligée ou banalisée par les pouvoirs publics, tant il est vrai qu’elle remonte aux années 80, est devenue critique, après l’apparition de l’épidémie de choléra. A Pointe-Noire, les religieuses sont sorties de leur réserve et, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’eau, elles ont publié un message pathétique. «Nous sommes choquées de constater que le quotidien du Ponténégrin est fait, depuis quelques années, de manque d’eau et de bidons jaunes à transporter tous les jours», disent-elles.<o:p></o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:rect id=_x0000_s1030 style="WIDTH: 144.6pt; HEIGHT: 102pt; mso-position-horizontal: absolute" o:cliptowrap="t" insetpen="t" stroked="f" filled="f" o:preferrelative="t" alt=""><v:imagedata o:title="2682_OE4" src="file:///C:\DOCUME~1\JCMAYI~1\LOCALS~1\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image001.jpg"></v:imagedata><v:path o:extrusionok="f"></v:path><o:lock grouping="t" aspectratio="t" ungrouping="t" v:ext="edit"></o:lock></v:rect><o:p></o:p>

    A l’occasion de la Journée internationale de l’eau, les religieuses ont donné de la voix.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    L’apparition de l’épidémie de choléra est la preuve du calvaire des populations congolaises, en matière d’accès à l’eau potable. Selon les récentes statistiques établies, le 26 mars 2007, par la direction de la lutte contre la maladie au Ministère de la santé, des affaires sociales et de la famille, le département de Pointe-Noire a enregistré 16 nouveaux, ces derniers jours, ce qui porte à 6.212 le nombre de personnes touchées par l’épidémie de cholera, dont 62 décès. La ville de Pointe-Noire demeure, de loin, la plus touchée par l’épidémie déclarée depuis la fin du mois de janvier dernier.<o:p></o:p>


    Le Kouilou a enregistré 208 cas, dont 17 décès; Brazzaville a eu 3 nouveaux cas qui portent le nombre total de malades à 153, dont 7 décès. Le département de la Bouenza a aussi ses cas de choléra avec 112 personnes atteintes pour 6 décès. Le total donne, pour l’ensemble du pays, 6.685 cas pour 92 décès. Même si la progression de l’épidémie a été ralentie, la tendance des statistiques montre clairement que l’épidémie n’a pas encore été vaincue, comme s’en défend le gouvernement. La situation demeure préoccupante.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Au centre de cette maladie, la question de l’accès à l’eau potable. Le système de distribution de la S.n.d.e (Société nationale de distribution d’eau) est défaillant, depuis les années 80. L’eau minérale produite dans le pays est hors de prix pour la majeure partie des ménages. Dans les quartiers populaires, on se contente d’eau de pluie ou de puits. Et même si des conseils sont prodigués pour la bouillir, avant de la consommer, encore faut-il que les ménages disposent d’assez de moyens pour avoir le bois de chauffe nécessaire.<o:p></o:p>


    Face à la situation pénible de l’accès à l’eau potable et ses conséquences dramatiques, notamment l’apparition de l’épidémie de choléra, les religieuses du diocèse de Pointe-Noire sont sorties de la réserve qui caractérise essentiellement leur vie. Elles ont donné de la voix, à l’occasion de la célébration de la 15ème journée internationale de l’eau, pour interpeller les pouvoirs publics et la communauté internationale sur le drame que vivent les populations dans les quartiers, par manque d’eau potable. Une initiative originale, qui leur a attiré les foudres de ceux qui pensent qu’elles se mêlent de ce qui ne
    les regardent pas. Il n’empêche. Elles ont voulu marquer la 15ème édition de la Journée internationale de l’eau. Réunies au sein de l’U.r.d  (Union diocésaine des religieuses) de Pointe-Noire, elles célébré, en différé, le dimanche 25 mars 2007, cette journée, à la cathédrale Saint-Pierre Apôtre, en présence de Mgr Jean-Claude Makaya Loemba, évêque du diocèse de Pointe-Noire et des religieuses venues de toutes les paroisses du diocèse. Au début de la messe, sœur Maria Theresa, présidente de l’association, a signifié l’importance de l’eau dans la vie humaine. «L’eau, c’est la vie. La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, dit Saint Irénée. L’homme vivant! La vie de l’homme! C’est bien pour cela que nous sommes rassemblés ici. Les religieuses du diocèse de Pointe-Noire ont choisi, pour signifier cette vie, le bidon jaune. Le bidon qui porte l’eau. Le bidon qui porte la vie, nous le verrons pour la supplication et pour la        louange ».<o:p></o:p>


    Sœur Maria Theresa a ensuite donné lecture du message de l’U.r.d (voir encadré), à l’occasion de la journée internationale de l’eau. (Lire aussi en page 13), la réflexion du ministre Bruno Jean Richard Itoua, à l’occasion de la célébration de cette journée.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Equateur Denis NGUIMBI<o:p></o:p>

    Jean Baptiste MILANDOU<o:p></o:p>

    Joël NSONI<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Message de l’Union diocésaine des religieuses de Pointe-Noire, à l’occasion de la messe pour l’eau<o:p></o:p>


    Prenant conscience de notre rôle dans l’Eglise et dans la société, rôle de communicatrice et de gardienne de la vie, nous, religieuses du diocèse de Pointe-Noire, regroupées dans l’Union Diocésaine des Religieuses (U.d.r), sommes choquées de constater que le quotidien du Ponténégrin est fait, depuis quelques années, de manque d’eau et de bidons jaunes à transporter tous les jours, pour aller à la quête de l’eau qui représente, à nos yeux, la vie.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Vivant et voyant cette injustice, nous ne saurions fermer les yeux. C’est pourquoi, faisant référence à la parole de Dieu inscrite dans Jean 4, 7-15, nous voulons rappeler, à tous et particulièrement à nos autorités publiques, que l’eau est source de vie; sans elle, il n’ y a pas de vie possible; sa distribution fait traditionnellement partie des responsabilités d’organismes publics. D’ailleurs, l’eau n’est-elle pas ce qui, au début de la création, existait déjà? (cf. Genèse 1).<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    L’eau est un droit, car elle est un bien commun et n’est la propriété de personne. Le droit à l’eau, comme tous les droits de l’homme se base sur la dignité humaine et non pas sur des évaluations de type purement quantitatif, qui ne considèrent l’eau que comme un bien économique. Sans eau, la vie est menacée. Le droit à l’eau est un droit universel et inaliénable (cf. Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise n° 485). <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le conseil économique et social des Nations unies, dans son Observation générale n°15 nous rappelle que «le droit à l’eau consiste en un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à coût abordable, d’une eau salubre et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques de chacun».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 2005, l’enquête menée par l’Union diocésaine des religieuses a montré que l’eau est, réellement, devenue un problème crucial dans la ville de Pointe-Noire: En témoigne, aujourd’hui, la valse des bidons jaunes devenue un phénomène courant dans la ville. Un autre témoignage de l’acuité de la problématique de l’eau est la présence, à Brazzaville et Pointe-Noire, d’une épidémie de choléra qui nous incite à nous engager davantage et à revendiquer notre droit à l’eau.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Comment comprendre que la municipalisation accélérée de 2004 à Pointe-Noire, avec un budget de 44 milliards de francs Cfa n’ait pu résoudre ce problème de l’eau à Pointe-Noire? Comment pouvons-nous admettre qu’avec des revenus pétroliers d’environ 2000 milliards de francs Cfa, en 2006, l’eau continue à demeurer un luxe pour les populations congolaises?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En conséquence, l’U.d.r lance un pressant appel aux pouvoirs publics pour tout mettre en œuvre, afin d’apporter les solutions attendues et résoudre, durablement, les difficultés rencontrées par les populations en matière d’approvisionnement en eau; de même, elle demande aux institutions financières internationales présentes au Congo d’inscrire cette priorité dans les discussions avec le gouvernement.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Merci à Dieu et aussi à ceux qui nous suivent, aujourd’hui, et qui accepteront de s’engager pour que l’eau puisse couler dans les robinets, car tous, nous y avons droit.<o:p></o:p>


    Que Dieu, Père de toute création, nous bénisse et nous soutienne.<o:p></o:p>


     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    EFL, Militant Politique (Cliquer sur les liens ci-dessous)<o:p></o:p>

    - Pour la Démocratie et le Développement du Congo-Brazzaville.<o:p></o:p>

    - Contre la Discrimination raciale en France<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    ========================<o:p></o:p>

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  • Encore plus de pétrole

    Pour le groupe pétrolier français Total, le Congo Brazzaville semble être un véritable jackpot. Déjà très actif dans ce pays depuis de nombreuses années et sous différents régimes, Total a annoncé lundi la découverte de deux réserves qualifiées de « majeures » dans la partie nord du permis dont il dispose à Moho-Bilondo (offshore profond).

    Les forages effectués à près de trois kilomètres de profondeurs ont donné des indications très favorables quant à la présence de grandes quantités de pétrole.

    Publié le 3 avril 2007.

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    "Plus un ordre viole la nature, l'habitude et la norme, et plus l'usage de la violence lui est indispensable" (Lanza Del Vasto)
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    "L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).
     

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  • Plainte contre des chefs d'Etat africains

    Un groupe d'associations parisiennes s'en va-t-en guerre contre plusieurs chefs d'Etat africains accusés de bâtir leurs fortunes personnelles en détournant les fonds de leurs pays respectifs.

    Sherpa et Survie, deux associations de défense de droits de l'homme, viennent de déposer, à Paris, une plainte contre certains chefs d'Etat africains qu'elles accusent de "recel et détournements de biens publics", apprend-on de l'agence parisienne AP. Les deux associations exigent des accusés, les preuves sur la provenance des fonds avec lesquels ces présidents incriminés ont acquis leurs biens immobiliers en France.
     
    © Info.net
     
    La plainte a été déposée auprès du procureur de la République de Paris. Y sont épinglées, les multiples résidences parisiennes (dont certaines servant de villégiature de bord de mer) de cinq chef d'Etat africains dont Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Omar Bongo Ondimba (Gabon), Théodore Obiang Nguema (Guinée-Equatoriale) et Eduardo Dos Santos (Angola).
     

    "Quel que soient les mérite de ces dirigeants et leurs compétences, personne ne peut croire sérieusement que ces biens immobiliers, dont la valeur est aujourd'hui pour certains d'entre eux de l'ordre de plusieurs millions d'euros, ont pu être acquis par le seul fruit de leurs salaires", considèrent les associations dans leur plainte qui, cependant, se heurte à une difficulté de taille : l'immunité accordée en droit français aux chefs d'Etat étrangers en exercice.

    Déterminées, les deux associations promettent de contourner cet obstacle en amenant devant la barre, les membres des familles de ces dirigeants africains qui s'affichent en propriétaires de ces biens. La démarche est appuyée par le comité catholique contre la faim (CCFD). Le mois dernier, ce comité a publié un rapport sur la fortune des présidents «dictateurs».
     

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    "L'ascension sociale se faisant sans échelle, ceux qui se dégagent et s'élèvent ne peuvent que monter sur les épaules et sur la tête de ceux qu'ils enfoncent.." (Lanza Del Vasto).
     
     
     

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